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Dépolitisation de la CENI: Martin Fayulu, mauvais perdant !

La Capitale de la RDC a vibré au rythme de la marche de Lamuka, samedi 16 octobre 2021. De l'avenue Kianza, en passant par la Foire internationale de Kinshasa, le Boulevard Lumumba pour atterrir au l'esplanade de la paroisse Saint Raphaël à la 1ère rue Limete, Martin Fayulu, avec à ses côtés Lisanga Bonganga et autres cadres de Lamuka, ont drainé près de 20.000 militants.

Au point de chute, Martin Fayulu qui est à la tête du présidium de Lamuka s'est adressé à ses sympathisants autour de plusieurs sujets. Pour ce qui est de la loi organique sur la CENI, bien que déjà promulguée par le chef de l'État, Martin Fayulu appelle à une rencontre de toutes les forces politiques pour dissiper les points qui divisent.

"Ça ne sera pas une rencontre qui va durer, l'essentiel c'est de trouver une issue favorable sur cette loi, et dépolitiser la CENI. Notre CENI ne doit pas être dirigée par les politiciens", a dit l'opposant principal de Félix Tshisekedi.

Concernant Corneille Nangaa qui a déjà entamé les préparatifs techniques des élections de 2023, Martin Fayulu le met en garde. "Qui lui a donné cette mission? Hier, Nangaa n'a pas su gérer Norbert Basengezi (ancien premier vice-président de la CENI). Il commence aujourd'hui à marcher partout. Sa place c'est en prison, il a détruit la nation. L'insécurité en Ituri et au Nord-Kivu, c'est  Nangaa qui en est l'auteur", a martelé le président national de l'Ecidé.

Par ailleurs, Martin Fayulu a lancé un avertissement à Christophe Mboso, face au forcing qui s'observe sur l'entérinement des animateurs de la CENI. "Que Mboso fasse attention, sinon, nous allons descendre au Palais du Peuple... Soyons derrière les prêtres et autres pasteurs qui ont récusé le nom qui circule déjà pour diriger la CENI (Denis Kadima Ndlr)", a ajouté celui qui se fait appeler "président élu".

Et d'ajouter : "Il ne saura nous dépasser. Qu'il arrête avec toutes ses manigances. Nous avons besoin d'une CENI qui prononcera les résultats qui doivent satisfaire tout le monde". A ses militants, il lance en outre : "Préparez-vous, nous irons au Palais du peuple. Nous lançons un appel à la police, de ne pas inquiéter la population ce jour-là. C'est pour le bien commun". Avant de clore, il est revenu sur sa promesse faite si jamais il était élu président de la RDC, celle d'emmener les militaires de Camp Kokolo à Beni, afin de pacifier l'Est du pays.

Martin Fayulu a aussi appelé à l'unité. "Notre pays doit demeurer uni. Nos frères de la diaspora abattent un grand travail; ils envoient de l'argent à nos frères restés ici au pays. Nous sommes devenus comme des enfants abandonnés. Au-delà de nos richesses, nous souffrons. Et ceci parce que les dirigeants sont des voleurs ; ils n'ont pas été choisis par le peuple. Qui a commis cette faute ? C'est là CENI".

De ce qui précède, l'opposant Fayulu n'aura qu'à regarder de loin la terre promise. Les choses avancent, et difficile de reculer. Denis Kadima est entériné, et plus rien n'empêchera à Félix Tshisekedi de prendre acte de sa désignation comme successeur de Corneille Nangaa à la Centrale électorale. Une fois l'ordonnance présidentielle signée, Denis Kadima va entamer les préparatifs des élections de 2023, et cela à la satisfaction de tous les congolais.

 Le satisfecit de Dodo Kamba

Le pasteur Dodo Kamba, représentant de l'Eglise de Réveil du Congo (ERC) s'est exprimé après l'entérinement de 12 sur 15 membres de la nouvelle CENI. A l'en croire, une étape importante vient d'être franchie, et il est temps de passer à ce que tout le monde souhaite : l'organisation des élections dans le délai constitutionnel, mais aussi des élections crédibles, transparentes et apaisées.

En outre, il affirme qu'avec le choix opéré cette fois-ci, l'organisation des élections en RDC sera différente des autres cycles.

"Nous avons opéré un choix qui nous a semblé judicieux, c'est maintenant un sentiment déstressé qui est repris parce que nous nous attendons maintenant à un travail par rapport à ce que nous voulons tous dans ce pays, à savoir les élections dans le délai, des élections qui soient crédibles, transparentes et inclusives en même temps. Tout à fait, parce que nous avons vu, mais on ne veut pas comparer des personnes, mais nous avons vu un profil, nous avons opéré le choix objectivement vu ce que nous avons trouvé dans le dossier de celui que nous avons choisi, nous espérons qu'il y aura un bon travail", a dit Dodo Kamba.

Par ailleurs, Dodo Kamba a fait savoir que des réflexions ont déjà commencé sur la réforme de la loi électorale qui sera présentée dans les prochains jours à l'opinion.

"Pour les réformes, on ne travaille pas en cavalier solitaire, pour l'ERC, nous nous associons aux autres, nous nous sommes versés à la CIME où nous préparons notre proposition de loi sur la loi électorale, nous travaillions là-dessus, je crois que dans les jours à venir, vous verrez, vous serez appelé pour voir le travail que nous proposons à notre niveau en ce qui concerne les réformes électorales", a ajouté Dodo Kamba, Représentant d'une des confessions religieuses qui ont choisi Dénis Kadima et Roger Bimwala.



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