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Coordonnateur de la Société civile révolutionnaire: Me Ferdinand Kitengye rassure que tout sera fait pour la réalisation des recommandations

« L’autonomisation de la femme et son leadership », tel est le thème qui a été développé ce samedi 02 avril 2022 dans la salle des conférences du ministère des Affaires étrangères par les femmes de la Société civile révolutionnaire, dont le Coordonnateur n’est autre que Me Ferdinand Kitengye. A l’occasion de cette journée, Me Dorcas Kapinga a donné le contenu d’un plaidoyer des femmes de la Société civile révolutionnaire, qui n’est autre qu’une série de recommandations faites par les femmes pour voir leurs conditions de vie et de travail s’améliorer.

Ainsi, à l’endroit des ONG et au Gouvernement congolais, il est recommandé la promotion de l’entreprenariat de la femme et des jeunes ; la mise en place d’une plateforme de communication tenant compte de toutes les structures affiliées à la SCR pour divulguer les informations relatives à la problématique du leadership et de l’autonomisation de la femme, notamment les instruments juridiques ; le développement de mécanismes de sensibilisation et de dialogue entre les pouvoirs publics et les organisations de la société ; la création des centres d’écoute et de prise en charge des victimes des discriminations et de diverses violences.  

Aux organisations de la société civile, l’accent a été mis sur la création de réseaux et de structures d’échanges inter-associatifs pour le partage d’expériences ; la mise en place d’un mécanisme de plaidoyer sur le leadership des femmes en milieu rural, scolaire et urbain à travers divers programmes ; de mener des actions de plaidoyer auprès des décideurs pour que la légalité devienne effective dans les instances des décisions.

Concernant les enfants africains, la nécessité de promouvoir les tests juridiques pour faciliter l’accès des femmes à la terre et au crédit ; l’adoption par les Gouvernements africains des lois autorisant l’avortement thérapeutique en cas de viol suivi de grossesse.

Du côté de la diaspora, ils doivent sensibiliser et informer les jeunes sur les avantages et les vrais inconvénients de l’immigration ; instaurer des circuits d’échanges et de partage d’expériences entre les membres de la diaspora et la jeunesse africaine.



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