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Relations avec l’Ouganda et le Rwanda: Des stratégies politiques et sécuritaires adéquates s’imposent

Bien que rappelant toujours son crédo « d’ériger des ponts plutôt que des murs », le Chef de l’Etat RD congolais Félix Antoine Tshisekedi , au cours d’un point de presse tenu conjointement avec son homologue de l’autre Congo Denis Sassou Nguesso, le 05 juin 2022 à Oyo (Congo-Brazza), a martelé qu’« il n’y a pas de doute, le Rwanda a soutenu le M23 pour venir agresser la RDC », tout en affirmant que les pourparlers de Nairobi doivent se poursuivre et cela se fera en dehors du M23 , désormais ‘mouvement terroriste’. Ayant ainsi clairement identifié le manipulateur, la Rdc devait arrêter  des stratégies politiques et sécuritaires adéquates pour arrêter ce jeu de cache-cache diplomatique.

 

Pendant ce temps, les réseaux sociaux s’emballent, beaucoup affirment à tort ou à raison que « sous pressions diplomatiques,  des prisonniers rwandais ont été relâchés et rendus au Rwanda », et nombreux sont ceux qui ne comprennent pas réellement les stratégies politiques et sécuritaires du Commandant suprême des FARDC et de la Police nationale congolaise.  

Alors que pour d’autres, « son silence, sa patience et sa gentillesse font effectivement partie de ses stratégies qui ont fait perdre ses compétiteurs. Ils se sont tous crus plus forts que lui, plus intelligents, et même plus compétents que lui mais ont tous fini dans une position de KO! », affirme un soutient du fils de Sphinx de Limete, affectueuse appelé Fatshi.

« Cette posture du faible met son interlocuteur dans l’attitude du fort et du puissant qui se rassure de lui-même. Pendant ce temps, le génie colmate d’abord ses brèches, remblaie, construit ses forces et prépare ses coups. Entre temps, en ancien boxeur, il continue d’encaisser certains coups dans la patience. Ainsi, sa réplique prend souvent le confiant partenaire au dépourvu ».

Pour ramener la paix dans le Kivu et que la stabilité régionale soit assurée, plusieurs internautes affirment qu’il  faut que ‘le cas FPR dans la mort d’Habyarimana soit définitivement régler’, cela en faisant allusion aux « preuves irréfutables passées sous silence du  juge Bruguière ».

Des fonds abyssaux de la diplomatie internationale, se cachent la genèse de l’hécatombe congolaise

 

Les atrocités dans l’Est, découlent du génocide rwandais, présenté dans les médias occidentaux comme génocide « tutsi ». Et la responsabilité du déclic de ce génocide, dans  l’opinion internationale, est à la charge de l’auteur de l’attentat  contre l’avion d’Habyarimana.

Selon « Robin Philpot, Rwanda    : Crimes, mensonges  et étouffement   de la vérité, Robin Philpot persiste et signe. © 2007’       

  « S’il s’avérait que c’est le FPR qui a abattu l’avion du président Habyarimana,  l’histoire du génocide devrait être réécrite » ‘ainsi que les responsabilités dans l’hécatombe du Kivu’ depuis plus d’un quart de siècle. Et selon le juge Bruguière, le projet du FPR d’éliminer le président Habyarimana remonterait à 1991 du fait et du fait c’est FPR qui est actuellement au pouvoir au Rwanda occulte toute enquête sérieuse sur les tenants et aboutissant de l’holocauste du Kivu.

Le FPR ne pouvait espérer prendre le pouvoir par la voie démocratique, simplement parce que les Tutsis, qui  ne représentaient que 15 % de la population du pays, était largement minoritaire face aux plus de 80 %  des hutus. Une situation similaire se présentait aussi dans l’ex-Zaïre où la communauté rwandophones dites ‘Banyamulenge’, constitué principalement des immigrés vénus du Rwanda, n’ayant ni village d’origine ni une tribu sur le territoire national répertoriée par le colonisateur belge parmi les 450 tribus   avant le 30 juin 1960, ne pouvait accéder démocratiquement au pouvoir. L’élection en Afrique se basant particulièrement sur des socles sociologiques. Il fallait donc recourir à  l’ésotérisme « Ubwenge », l’art du mensonge et de la ruse caractéristique, particulièrement,  dans  la communauté rwandophones des grands-lacs africains.

Même si les  ‘Ubwengistes’ signaient des  accords de paix avec leurs vis-à-vis, ils ont toujours des agendas caché que Me Gérard Kamanda Wa Kamanda, citant les S.G. de l’O.U.A  et de l’ONU de l’époque, avait dénoncé en 1996 au déclenchement du mouvement de révolte des ‘banyamulenge’ que le dirigeant de l’organisation internationale ci-haut cité (Union africaine) «  avait même déjà initié un dossier fort avancé sur les causes profondes de l’instabilité des populations dans la région des Grands-Lacs. Pour les tireurs de ficelles (anglo-saxons) dans l’insécurité dans l’Est, cela consisterai à appliquer sur terrain une étude développée par le Professeur Kenyan Mazrui, qui consiste à revoir les tracés des frontières des Etats sur base des affinités ethniques pour aboutir à l’émergence de l’Empire Hima à l’Est du Continent Africain ».

 Et d’ajouter, « le S.G. de l’O.N.U  le sait et soutient même le plan puisqu’il détient un exemplaire du rapport du Pr. Mazrui  ». Le tenant de l’émergence  de l’Empire Hima se basent donc sur les ‘négociations et accords diplomatiques’ hypocrites pour atteindre  leur objectif.

« Le processus de Nairobi est totalement biaisé et ne va rien apporter comme changement. Il faut cesser d’embarquer le pays dans des accords sans cesse », fustige un analyste politique.  Comme lui, nombre d’observateurs  estiment que le Dialogue de Nairobi avec les groupes armés, est une « nouvelle œuvre de déconstruction de notre grande nation la RDC »  et le Rwanda ne cherche qu’à gagner du temps pendant qu’il ‘colmate  ses brèches, remblaie, construit ses forces et prépare ses coups bas’. La République démocratique du Congo n’est pas «  toujours condamnés à perdre » dans les négociations, à malin, malin et demi dit-on. Il faut connaitre l’adversaire et son jeu afin de préparer des stratégies politiques et sécuritaires adéquates.

 



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