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Coopération gagnant-gagnant : La touche chinoise pendant le séjour du roi Philippe de Belgique !

Aéroport de Ndjili avec la Tour de contrôle, boulevard Lumumba, bd Sendwe, bd Triomphal, avenue de la Libération, bd Tshatshi, Hôtel Fleuve Congo hôtel, bd du 30 juin, avenue du Colonel Mondjiba et avenue du Tourisme pour le mardi 7 juin ; encore bd Tshatshi, avenue de la Libération, bd Triomphal et Palais du Peuple pour le mardi 8 juin ; bd du 30 juin et avenue de la Démocratie (ex-Huileries) et encore avenue de la Libération pour le mercredi 9 juin, finalement bd Tshatshi, avenue de la Libération, bd Triomphal, bd Sendwe, bd Lumumba et aéroport international de Ndjili : le séjour kinois du couple royal aura apprécié, avant de quitter Kinshasa pour Lubumbashi et Bukavu le même jour, les œuvres palpables de la coopération sino-congolaise…

 

Le mercredi 8 juin 2022, s’adressant au peuple congolais à partir de l’esplanade du Palais du Peuple construit par la Chine entre 1975 et 1979 et offert finalement par Beijing à Kinshasa, le roi des Belges Philippe ne pouvait pas ne pas apercevoir en face l’imposant complexe devant abriter le centre culturel le plus important de l’Afrique centrale, fruit de la coopération sino-congolaise.

La même omniprésente chinoise se constate dans l’aménagement de plusieurs sauts-de-mouton, de la station de conversion électrique de Mbudi ainsi que des usines de production d’eau de Binza Ozone et de Lemba Himbu.

Si, d’ailleurs, on va au-delà de Kinshasa, notamment dans le Programme Tshilejelu notamment au Kasaï, les entreprises chinoises sont considérées comme les plus efficaces et performantes qui soient sur le terrain.

Quand alors, répondant le 31 mai 2022 aux questions de Radio Okapi sur les investissements chinois, M. Wang Hailong commence par déclarer qu’à part les mines, les entreprises chinoises sont dans le schéma de beaucoup investir et cite en exemple le port sec (terrestre) de Kasumbalesa, dans le Haut-Katanga ( « projet à capitaux chinois de l’ordre de 230 millions de dollars qui a favorisé le commerce import et export de la RDC », dit-il ) et qu’il croit que cette liste ne cessera de s’allonger, c’est qu’il y a lieu de lui faire confiance.

« Il y a beaucoup de perspectives de coopération devant nous. Cette année marque le Cinquantenaire du rétablissement des relations diplomatiques entre la Chine et la RDC. On va profiter de cet événement historique pour faire porter nos relations et notre collaboration à un niveau palier », affirme-il dans cette interview.

En attendant, Sicomines – devenue par la force des choses la référence chinoise dans la coopération avec la RDC – a décidé de rappeler à la mémoire collective ses réalisations. D’où le déploiement, à Kinshasa, des panneaux géants pour les présenter une par une.

En 62 ans d’indépendance (bientôt), il faut bien que le Congolais lambda le sache : la Chine est le seul pays étranger à avoir entrepris autant d’investissements dans tous les domaines en contrepartie d’une exploitation minière exposée, elle, à de nombreux aléas sur lesquels l’intelligence humaine n’a aucun contrôle.

En effet, quand ce ne sont pas les perturbations inhérentes au marché international avec des hausse ou des baisse des prix), il y a les conditions climatiques, voire la teneur des minerais des sites.

Au-delà alors des unes et des autres, le fait à retenir est que la touche chinoise marque sans doute le premier séjour du roi Philippe en terre congolaise.

L’essentiel est que le Congo puisse gagner.    



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