Le 15 octobre de chaque année, la Communauté internationale célèbre la journée internationale de la Femme rurale. Cette journée a été instituée à la suite des travaux de la 4ème Conférence mondiale de la femme tenue à Beijing (Chine) en 1995, entre les décideurs politiques, les représentants des femmes et les organisations agricoles, et a été répertoriée le 18 décembre 2007 comme journée internationale par la Résolution n°62/136 de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Pour cette année 2019, la célébration de la Journée internationale de la femme rurale est placée sous le thème : « Les filles et les femmes rurales, renforcent la résilience au climat ». Pour sa part, le Gouvernement de la République place cette célébration sous le thème : « Les filles et les femmes congolaises, vivant en milieu rural, en première ligne face aux changements climatiques ».
A l’occasion, Mme Beatrice Lomeya Atilite, ministre d’Etat, ministre du Genre, enfants et famille a fait un message, dans lequel elle affirme que le Gouvernement de la Rd Congo, particulièrement conscient de la valeur de ce jour mémorable, s’allie à toutes les femmes rurales de la Rdc, qui représentent plus de 75% de la population œuvrant dans le secteur agricole, en particulier, et en général à toutes les femmes, soit environ 52% de la population congolaise, ainsi qu’à toutes les femmes du monde, afin de leur exprimer toute sa reconnaissance en qualité d’actrices incontournables de développement.
Dans son ministre, la ministre a souligné que l’objectif poursuivi à travers cette commémoration revêt deux significations : c’est une occasion de mobiliser toute la communauté congolaise autour de la cause de la fille et de la femme du monde rural pour démontrer el rôle combien important que ces dernières jouent dans l’économie de la Rdc. Il s’agit également de mobiliser tous les acteurs et décideurs pour prendre des mesures idoines autour des questions qui touchent aux changements climatiques.
C’est aussi pour encourager les filles et les femmes vivant dans le monde rural dans l’exercice de leurs fonctions à travers les expositions des produits de leurs activités, les visites de terrain et les différents appuis.
En effet, depuis un certain temps, un nouveau vocable a envahi les médias et les espaces de discussion, des conférences et des colloques : c’est celui du « changement climatique ». Pour la ministre, ce terme désigne communément le réchauffement mondial observé depuis le début du XXème siècle. L’expression « changement climatique » désigne également les épisodes de réchauffement ou refroidissement d’origine naturelle qui se sont produits.
Pour des systèmes de production adaptés aux changements climatiques
A l’occasion de cette journée, la ministre Béatrice Lomeya se pose plusieurs questions : Quelles sont les conséquences du changement climatique sur l’autonomisation économique des femmes rurales ? Comment peuvent-elles s’impliquer dans la lutte contre e fléau ? Quelles alternatives peuvent-elles mettre en œuvre pour réduire les effets de ce cataclysme écologique ? « C’est ici l’occasion de saluer les actions d’autonomisation économique des femmes rurales à travers des systèmes de production agricole durable et agro forestiers résilients et adaptés aux changements climatiques débutées depuis l’avènement du Président Félix-Antoine Tshisekedi et dont l’exécution est confiée au Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, au Gouvernement qui prévoit d’améliorer le cadre de vie du monde rural », dit-elle, tout en formulant le vœu qui est celui de sensibiliser la population congolaise et surtout le monde rural à préserver son environnement et à contribuer d’une façon ou d’une autre à lutter contre ce phénomène.
