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Lutte contre les antivaleurs: Me Tunda envisage de mettre en place la brigade anti-fraude et anti-corruption

Au nom Vice-Premier ministre et ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Me Tunda ya Kasende, empêché, le vice-ministre à la Justice, Me Benard Katahishe a ouvert hier jeudi une série d’ateliers sur le rapport du premier cycle d’examen de la Rdc pour la mise en œuvre de la convention des Nations Unies contre la corruption. Un travail très capital, qui intervient au moment où la Rdc qui est secouée par les allégations de corruption, cherche à endiguer ce phénomène, qui retarde le développement et qui provoque en même temps le coulage des recettes. Cette convention a été ratifiée par la Rdc depuis septembre 2010. Ces ateliers serviront de cadre pour une appropriation de la matière par les acteurs engagés dans la lutte contre les antivaleurs, renseigne notre source.

Disons que plusieurs  stratégies sont envisagées au ministère de la Justice pour lutter contre les antivaleurs en Rdc. C’est Me Bernard Katahishe, vice-ministre de la Justice qui l’a dit : «Restant ancré dans la vision du chef de l’Etat et du gouvernement, le ministère de la Justice envisage de redynamiser une ancienne structure de proximité permettant de prévenir la commission d‘actes  de corruption, en l’occurrence, en mettant en place la brigade anti-fraude et anti-corruption », indique-t-il, avant d’ajouter qu’en exécution de la vision  ainsi tracée, et profitant de son récent séjour en Europe, le Vice-Premier ministre et ministre de la Justice, Me Tunda  a tenu à s’imprégner de la mission des parquets financiers français que nous attendons nous inspirer  de cette expérience, dans le but de renforcer la lutte contre le détournement des deniers publics, le blanchiment des capitaux, la fraude fiscale  à haute échelle et la corruption.

Pourquoi un organe de plus dans la lutte contre la corruption, Me Fidèle Mawete, point focal de la Rdc pour l’examen de la convention des Nations Unies contre la corruption, explique qu’il a été instauré un mécanisme d’examen de l’application de la convention des Nations Unies contre la corruption. « Notre pays a été l’Etat partie depuis le 23 septembre 2010. Jusque 2016, nous avons accusé un retard par rapport au mécanisme en examen. Ça ne peut pas  se limiter seulement  au discours. Nous nous levons pour  la lutte contre la corruption. La multiplicité d’organes est une bonne  chose. D’ailleurs, l’article 6 de la convention encourage le pays de se doter d’un ou de plusieurs organes.  Soulignons que les travaux d’auto-évaluation pour le second cycle ont aussi été lancés.



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